L’hortus Rubus idaeus est situé au cœur du Bocage du Nord Deux-sèvres. Il comprend deux différents hortus, couvrant 1 hectare environ.
Maman framboise
Pourquoi Rubus Idaeus ? Parce que ça rime avec Hortus, que c’est le petit surnom de ma mère, et son fruit rouge favori, la framboise ! Une partie se situe devant la maison réaménagée cette année, et la plus importante section est derrière. Celle-ci a été «travaillée» depuis longtemps, avec l’installation de la zone tampon, une haie bocagère qui sépare deux espaces, plus une autre haie que l’on enrichit côté Est à chaque occasion. Derrière cette haie centrale très riche, se cache la zone humide, une petite mare qui mérite encore des améliorations, dont un adoucissement des pentes.
Paradis pour la faune
Puis à côté en limite de terrain, une serre non chauffée, adossée au compost, et une zone de production étalée en longueur. Nous trouvons dans le compost marron une multitude de larves, une grande couleuvre qui y a élu domicile et vient profiter de la chaleur de la serre avec ses petites galeries. Autour de la mare, dans les rosiers et les pierres, nous avons pu observer une espèce vulnérable : le campagnol amphibie. Ils vivent paisiblement ici et profitent des lentilles d’eau ainsi que de la fraîcheur des rosiers rampant. Un gros lézard vert, des hérissons, et autres campagnols et rats musqués aiment cette zone.
Près de la zone de production (vigne, et autres…) se trouve un petit verger constitué de pommiers, poiriers, mirabelliers, cerisiers.
Notre arbre chéri, le beau tilleul, trône au-dessus des noyers.
La zone devant la haie mérite encore notre attention. Nous y laissons une zone maigre, que nous travaillons encore au fil du temps, pas assez maigre… des pyramides à insectes… dans les coins ombragés et le barbecue, pas trop près évidemment des zones maigres.
Un petit enclos « anti chiot dévastateur » a été installé pour nous laisser la chance de profiter des tulipes, et pour elles (les pauvres…), le temps de survivre et de grandir.
La petite « bambouseraie » protège la pompe à chaleur, offre de nombreux abris pour les oiseaux et les hérissons qui se nourrissent des groseilles et cassis bien installés. Dans cette allée florale, passée au crible par notre chiot apocalyptique, nous repensons aussi l’organisation et les choix d’implémentation. Trop d’ornemental, ou encore d’exotiques. Le gravier est progressivement enlevé, et nous remettons la terre à nue pour plus d’espaces diversifiés. (zone pierreuse, etc.)
La section devant la maison a connu les bienfaits de la phénoculture et du confinement : un nouvel espace pour les poulettes et leur coq Meurice. Installés dans la forêt comestible plantée cet automne et enrichie au fil des envies, ils profitent d’un grand espace, souches, ombre, conifères, buissons et fertilisent la terre de notre bébé forêt.
Zone de Production qui se développe
Devant le poulailler, après avoir déroulé notre foin cet automne, la zone de production s’est développée à très grande vitesse ! Les bourraches grandissent, et tous les beaux légumes et fleurs. Un vieux chèvrefeuille accueille souvent les hérissons, et les moro-sphinx butinent frénétiquement.
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